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L'éthicolonomie, la seule à avoir un futur !






Le sujet mérite à lui seul l’exposé d’une thèse trop longue à lire, raison pour laquelle je m’en tiendrai aux idées maîtresses développées plus avant par un jeune économiste, philosophe, méconnu parce qu’il cherche à l’être.

Qu’est-ce que l’éthicolonomie ?

Rien à voir avec l’éthylisme. Tout le monde sait que l’abus d’alcool nuit. Rien à voir avec les colonies, de vacances ou autres, non plus. Si le terme peut sembler rébarbatif, la définition est par contre extrêmement simple et se résume en deux mots : respect partagé. L’éthicolonomie est un modèle économique visant une croissance permanente positive, durable, en se basant sans concession sur une seule notion : le respect. Une économie dont les valeurs existentielles sont l’éthique, l’écologie et l’enrichissement équitable de tous ses acteurs.




Ethique. La définition lexicale de ce terme (ensemble des conceptions morales) est trop vague que pour en cerner la juste signification. Je préfère donc la résumer en une seule phrase « Ton intérêt est le mien ». L’éthique est le respect de l’intérêt de l’autre concilié au sien. Son entreprise, ses fournisseurs, ses collaborateurs et ses clients sont les acteurs hautement interdépendants de l’économie formant ensemble un écosystème qui doit rester équilibré, équitable. L’ETHI-colonomie est une économie dont chacun de ses acteurs ne veut pas tirer la couverture à lui seul mais prend attention à l’intérêt des autres acteurs afin de le concilier au sien. Bien évidemment, et ce afin qu’il n’y ai pas des acteurs « pigeons », ce modèle économique n’est viable que si il est partagé par tous les acteurs de l’écosystème. Et c’est là l’obstacle majeur de l’instauration d’un tel modèle : la tentation qu’ont aujourd’hui de nombreux acteurs à ne penser qu’à leur propre intérêt, prioritairement et de provoquer dès lors le conflit d’intérêts. Ecologie L’écologie est elle aussi une doctrine qui vise à un meilleur équilibre entre l’humain et son environnement et par ce fait la protection de ce dernier. Elle est aussi une éthique respectant l’intérêt de deux autres acteurs que je n’ai pas cités ci-dessus et qui sont indispensables à cet écosystème économique : les êtres vivants de la nature qui nous abrite et les générations futures. On ne peut avoir de relations durables avec du monde qu’à la condition de ne pas détruire le monde. On peut respecter sa propre nature qu’à la condition de ne pas détruire la nature.


Rentabilité équitable. L’éthicolonomie est un modèle qui se veut éthicable et donc équitable. Non pas égalitaire mais équitable. L’équité est un juste équilibre qui alloue à chacun les moyens adaptés, et pas nécessairement les moyens identiques. Quelqu’un qui mesure 1m50 aura besoin d’un escabeau ayant plus de hauteur que celui qui mesure 2m pour ensemble entrevoir (et viser) ce qui se passe de l’autre côté du mur, le futur.



Vraiment la seule à pouvoir espérer un futur ?

Voyez-vous un avenir pour vous lorsque vous savez que, aussi puissant que vous soyez, un autre, plus puissant que vous, vous écrasera ? Voyez-vous votre avenir si vos enfants ne peuvent en espérer un ? Voyez-vous un avenir si la terre qui supporte vos pieds, détruite, se dérobe au point de ne plus pouvoir supporter votre poids ? Voyez-vous un avenir si la méfiance est la seule garantie de votre sauvegarde ? Voyez-vous un avenir si la divergence supplante la convergence ? La réponse à ces questions est la réponse à cette autre question : l’éthicolonomie est-elle le seul modèle pouvant espérer un futur ?


Vos commentaires sont les bienvenus. Pour ma part, en tout cas, je crois fermement que seul ce qui a des valeurs a de la valeur. Et si l’éthicolonomie a un prix, je suis persuadée par contre qu’il n’a aucun coût.




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